Le comment du pourquoi: Comparatif Mono ou Stéréo 1972

Dans ma collection, j’ai deux fois les boîtiers de La Belle Époque du Swing 1936-1946, collection du Reader’s Digest de 1972. En fait, j’ai une copie en mono et une copie en stéréo. Le matériel est identique, date de la même année de production, mais une est proposée en mono et l’autre en stéréo.

Y a-t-il vraiment une différence entre les deux? Y a-t-il une différence entre le produit stéréophonique versus monophonique. Et supposons que j’utilise une aiguille 78 tours monophonique, est-ce que j’y gagne?

Dans l’histoire musicale, il faut savoir que le matériel stéréophonique arriva beaucoup plus tard que le matériel mono. L’utilisation des bandes sonores a bien entendu énormément aidé, les premiers disques étant enregistrés directement sur disque de cire. Les premiers enregistrements à deux pistes étaient produits à travers des systèmes de bobines magnétiques ainsi qu’avec du film de cinéma. Ceci arriva bien après la seconde guerre mondiale.

Album: La Belle Époque du Swing, Mono

En Test: Compilation en 7 disques, 1972

Étiquette: Reader’s Digest
619-FM

Le matériel qui nous est présenté est donc, par défaut, mono. La version stéréo a du être produite à l’aide d’artifices. Il est d’ailleurs indiqué «réalisé électroniquement» sur les disques. Quelle est la façon la plus simple de produire un rendu stéréo? Appliquer un filtre de fréquences, envoyer certaines fréquences à gauche et d’autres à droite. C’est ce qu’on a droit ici. À peu de choses près, la basse à droite, les aigus à gauche.

Une des raisons pour lesquelles j’ai pris ce matériel est qu’il est relativement neutre. Les Beatles ont eus droit à une réédition mono et stéréo mais le matériel n’est pas le même. Les fanatiques ont raison de débattre entre une version mono ou stéréo pour chaque album, voire chaque chanson! Tandis qu’ici, c’est la même chose.

Album: La Belle Époque du Swing, Stéréo

En Test: Compilation en 7 disques, 1972

Étiquette: Reader’s Digest
619-FS

Et c’est comment au juste, une version retravaillée? Soyons francs, c’est la même chose, c’est la même musique. Ça reste réalisé à travers la même bande d’origine, la différence, c’est que les instruments vont dans tous les sens. On entend la basse et la grosse caisse à droite, on entend les instruments de solos habituellement à gauche, et à mesure que les musiciens changent de fréquences, les fréquences vont d’un bord à l’autre, comme s’ils étaient en spectacle et qu’ils se déplaçaient lors de leurs solos.

Pour la version mono, pas retravaillée, c’est mieux? Pour mes oreilles, la version mono est définitivement meilleure. Non, on ne possède pas une version nous enveloppant, mais la source unique de musique sied parfaitement au résultat. On peut entendre tous les détails de reproduction, la qualité est là, comme on s’en rappelle avec les vieux 78 tours! Même le kissing du ruban y est! … … minute, il n’y avait pas de kissing de ruban parce qu’il n’y avait pas de rubans entre 1936 et 1946! Alors d’où provient ce kissing?

Remontons donc d’une étape… voyons les générations! Si vous n’êtes pas familiers avec le terme génération, il s’agit du nombre de copies qu’il y a eu avant qu’il n’arrive à votre disque vinyle.

Prenons un exemple typique d’un grand groupe des années 70: Un studio enregistre une chanson sur un ruban (1ère génération), il est mixé sur une bande maîtresse sur un ruban 1po (2e génération). Une personne réalise la version telle qu’on devrait l’entendre sur le disque, s’assurant que chaque face a la bonne quantité de matériel, que les fréquences sont acceptables pour une gravure vinyle, et qu’il y a juste assez de matériel par face (3e génération). Ce ruban est copié à plusieurs reprises afin d’être envoyé aux différents pays pour la réplication dans leurs manufactures respectives (4e génération). Dans chaque manufacture, un ingénieur de gravure prend son temps afin de réussir à réaliser le meilleur enregistrement possible et grave un disque positif sur de la laque très sensible (5e génération). Le disque est ensuite immédiatement moulé à l’aide d’un procédé de galvanoplastie électrique et une version négative maîtresse est produite (6e génération). Cette version négative maîtresse s’appelle le “père” et c’est la première version durable du disque qui est produite. Ensuite, un disque “mère” est créé à l’aide d’un procédé de galvanoplastie similaire (7e génération). Ce disque peut être écouté afin d’y déceler des défectuosités. Si tout est beau, le disque est utilisé afin de produire des stampers, des moules de gravure, encore une fois par galvanoplastie (8e génération). Ce disque négatif, enfin, est utilisé afin de créer votre disque que vous écoutez chez vous (9e génération). Si vous l’enregistrez sur une cassette, vous allez avoir créé une 10e génération.

Chaque génération ajoute son lot d’imperfections. Chaque génération enlève de la qualité à votre produit final. Si on prend le procédé DMM (Direct Metal Mastering), on vient de couper le nombre d’étapes de deux générations, vu que le système utilise des électroaimants beaucoup plus performants, un courant élevé et une pointe beaucoup plus solide afin de graver un disque mère directement.

Si je regarde ce disque, il faut remonter aux 78 tours. Disque de cire (1), galvanoplastie du père (2), galvanoplastie de la mère (3). Probablement que les étiquettes ont pris cette version directement afin de les enregistrer sur une bande maîtresse (4). La bande a été vendue et une personne a fait une seule bobine de ruban magnétique avec tout le matériel en ordre en le recopiant avec des volumes normalisés (5). Un ingénieur à la gravure a ensuite pris le tout et a créé des rubans magnétiques de la bonne longueur par face d’enregistrement (6). Cet enregistrement a été utilisé afin de créer la gravure (7), le père (8), la mère (9), qui a été envoyé aux différents pays afin d’avoir les stampers (10) et enfin le disque (11).

Et si j’écoutais une version originale? Je n’ai hélas pas de swing en version 78 tours chez moi. Le plus près que j’ai dans les mêmes années, c’est du fox-trot, avec Artie Shaw et Billie Holliday.

Album: Any Old Time / Back Bay Shuffle
Artiste: Artie Shaw and his Orchestra (Billie Holliday: Any Old Time)

En Test: 1938, Vinyle 78 tours (gomme-laque)

Étiquette: Bluebird
B-7759

Je vais le répéter à chaque fois que je vais vous parler des 78 tours: n’écoutez jamais vos disques 78 tours avec une aiguille moderne! Ils ne sont pas faits pour les disques 78 tours, qui sont beaucoup plus solides que les disques mous modernes. En plus, parfois, ils contenaient de la silice (du sable) afin de s’assurer que votre disque reste en parfait état tandis que votre aiguille, elle, prenne le coup dur. Après tout, une pointe d’aiguille, c’est remplaçable tandis que votre disque est irremplaçable! Alors imaginez si vous utilisez une belle aiguille d’un millier de dollars de quelques microns d’épaisseur qui rencontre par hasard un beau gros grain de sable… Non non, achetez-vous une aiguille 78 tours de qualité, et assumez que vous devrez la remplacer éventuellement.

Eh bien je vais vous dire bien honnêtement, la qualité est environ dix fois meilleure! Oh j’exagère… 20 fois pire parce que mon disque est un peu massacré par la vie. Sinon, sa qualité serait de beaucoup meilleure à ce qu’on a pu me donner dans cette compilation! Si j’y vais avec un filtre RIAA de base, je vais avoir une qualité très correcte. Si vous prenez le temps d’utiliser un filtre 78 tours optimisé pour le disque que vous écoutez, et si en plus votre table tournante permet de modifier la vitesse d’écoute (parce qu’un 78 tours n’était pas toujours 78 tours, il pouvait varier de 60 tours par minute à plus de 88 tours par minute!), vous allez avoir une bien meilleure qualité que n’importe quel disque de compilation… en tenant compte que vous avez le matériel: l’aiguille spécialisée, une table tournante supportant le 78 tours, un disque en parfaite condition, les bons filtres, le temps de tout travailler ça, etc.

En d’autres mots: la compilation a du bon!

Et si par hasard j’écoutais la compilation en 33 tours monophonique sur mon aiguille 78 tours? Tout ce que je vais gagner, c’est une perte de qualité. Mais j’aurai essayé!

Lien externe: Site donnant une liste de beaucoup des étiquettes et des correctifs de fréquences à appliquer.

Extrait de mon disque avec du vécu (Any Old Time de Artie Shaw avec Billie Holliday)

Extrait de mon disque n’ayant pas de vécu (Summertime de Sam Cooke)

Quelques petits mots pour la fin. Certains disent que le mono est meilleur que le stéréo à cause qu’il n’y a aucun problème de phase. En plus, une technique infiniment simplifiée de gravure et d’écoute qui limite la complexité des appareils.   Et bien entendu, comme les enregistrements étaient habituellement en direct, on saute beaucoup de générations d’enregistrements afin d’arriver à l’essentiel. J’avoue que l’idée a du bon. En fait, je vais dire qu’un bon disque mono peut battre à plate couture un disque stéréo, en tenant compte que le matériel a été produit pour mono. Sortez-moi des artifices stéréo et je vais me plaindre. Les exemples d’exercice de style stéréophoniques des années 60, avec les canaux totalement séparés, c’est difficile à écouter. Et d’autres disques, comme ceux de The Art of Noise, ils se doivent d’être en stéréo, sinon ils perdent tout leur sens. N’essayons pas de modifier le passé, laissons-le parler en toute simplicité.

 

Réimpression compilation 2002/2017: Ghana Soundz

Le dernier article ils sont partis en vacances on fait la fête! L’équipe sera de retour, fraîche, dispose et bronzée pour dénicher des folies musicales dès lundi!

On part dans les vapeurs 70’s!

Album : Ghana Soundz: Afro-Beat, Funk and Fusion in 70’s Ghana

Compilation

V.O. : 2002 Vinyle double
Soundway SNDWLP001

En Test : 2017 Vinyle double en réimpression

Étiquette : Soundway
SNDWLP001

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Récipiendaire du prestigieux prix de la photo frontispice d’album représentant la personne la plus partie qui m’ait fait plaisir de voir à date, je ne sais pas ce que Nana Ampadu (The African Brothers) fume, mais ça semble bon en sale! Il n’a pas l’air sérieux pour deux sous avec son casque. Pour la petite histoire, c’est un extraordinaire compositeur, ayant plus de 800 compositions créditées, musicien ghanéen de renom. C’est une légende vivante. Mais sur la photo, il ne fait pas exactement sérieux.

Cet album est le premier de l’étiquette Soundway, c’est le disque de compilation qui a démarré leur longue carrière. Aujourd’hui avec plus d’une centaine d’offrandes d’à travers le monde, Soundway est fort respectée en tant qu’étiquette avec des offres telles que la compilation Doing It In Lagos sortie l’an passé.

Et ce premier album, ils ont été gentils de bien vouloir le réimprimer sans aucune modification. Toujours le même album génial à écouter, avec de la musique de danse endiablée. Toujours le même album avec des pièces de musiques obscures qui méritent d’être découvertes. Mais aussi toujours le même album compressé et maximisé, avec une belle sonorité juste jouant trop fort pour la vie et aucune subtilité de jeu. Reste que la musique qui y est jouée n’a pas de subtilité non plus, ce n’est pas les enregistrements du siècle, alors je dirais que c’est de bonne guerre. C’est un super bon album à écouter, avec une très bonne qualité de gravure, juste un peu trop maximisé à mon goût.

2017: Resistance Radio: The Man In The High Castle Album

Il n’y a pas que le RSD. Il y a aussi des incroyables albums qui sortent dans un champ gauche inattendu. Un album de covers qui se démarque.

Album: Resistance Radio: The Man In The High Castle Album

Artistes variés

En test: 2017 Vinyle

Étiquette: Columbia, 30th Century Records
88985 41708 1

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Le but de ces critiques est de vous faire connaître des trucs étranges. Comme ceci, qui est un de mes coup de cœur des dernières semaines. Album réalisé par Danger Mouse, pirate s’il en est un, basée sur une série télévisée produite par Amazon avec une  prémisse des plus intéressantes. La série parle d’une réalité alternative où l’Allemagne et le Japon l’ont emporté lors de la 2e guerre mondiale et on se retrouve avec un monde où les chansons que nous connaissons aujourd’hui ne sont pas enregistrées par les artistes que nous connaissons. Un peu à la façon de Sound City de Grohl, avec des artistes invités et une atmosphère différents pour chaque chanson, dans ce cas-ci, on a droit à des chansons réalisées par des artistes d’avant-plan, avec une stylistique glauque un peu, comme en 1962, des univers différents. C’est des chansons individuelles absolument géniales donnant une vision réellement différente des originaux que nous connaissons tous.

Et la sonorité? C’est un disque double avec amplement d’espace afin d’offrir la qualité de reproduction nécessaire et de faire ressortir toute l’atmosphère des chansons. C’est vraiment comme si on avait un disque de compilation dans les mains, sauf que ce sont des originaux. Chaque chanson nous entre dans son univers et nous en ressort. Et il y a réellement un côté passionné de la part de Sam Cohen et de Danger Mouse, qui se sont sérieusement payés un beau trip avec ce disque, ça sonne authentique. Et ça sonne imparfait, en fait le disque a été enregistré moitié vintage, moitié moderne, et a été imprimé sur vinyle avant d’être enregistré de nouveau afin d’avoir le master. Ce qu’on a ici est donc le vinyle d’un vinyle pour chaque chanson, comme une vraie vieille compilation. De parler de haute fidélité serait donc inapproprié, le disque est sale, est compressé pop 60s, a du bruit de fond imprimé sur chaque chanson. C’est ce qui fait la beauté de cet album.

2014: Compilation – Native North America Vol. 1

Un très gros coup de cœur de 2014, qui touche exactement ce que j’aime dans un coffret imbattable.

Album: Native North America Vol. 1: Aboriginal Folk, Rock and Country 1966-1985

Compilation

En test: 2014 Vinyle

Étiquette: Light In The Attic
LITA 103

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Quels coffrets. Autant le coffret CD que le coffret vinyle valent la peine. À un prix dérisoire, on a droit à trois disque vinyles avec gravure impeccable, dans des pochettes en carton rigide, avec un livret de 60 pages avec des explications copieuses de chaque disque, chaque artiste, chaque 45 tours, ainsi qu’une perspective historique sur ces grands artistes parfois méconnus. La même chose pour le coffret CD, avec les mêmes chansons et le même texte dans le livret de 120 pages.

Et côté chansons, on a droit à des artistes des premières nations d’avant plan ayant côtoyé l’americana, le rock et le country toute leur vie, qui ont marqué leurs communautés respectives, ou carrément la planète entière avec leur sonorité unique basée sur des rythmes tribaux Nord-Américains, des paroles de leurs préoccupations. Bref, tout ce que l’americana, le country et le blues représentent: des chansons personnelles sur ce qu’on a vécu, des préoccupations du moment, des questionnements, une tranche de vie historique. Ce n’est pas qu’une vision des États-Unis non-plus, on a droit à beaucoup de disques du Canada, du grand-nord.

Dans le lot, on a aussi beaucoup d’extraits de disques de la Société Radio-Canada; voici un pan de leur mission culturelle qu’on ne retrouve plus vraiment aujourd’hui hélas. On avait droit à une étiquette de disque fièrement canadienne avec des préoccupations locales, des satellites à travers toutes les communautés et une volonté d’aider à produire notre culture unique a mari usque ad mare. Même chose pour les films avec l’ONF. Aujourd’hui, ces endroits radio-canadiens sont surtout dans les grands centres, les acteurs de ces belles communautés sont encore plus séparés de nous et les actions artistiques doivent principalement se faire via des superbes (mais limitées) initiatives telles que le Wapikoni Mobile. Rares les Florent Vollant, les Elisapie Isaac, qui peuvent se permettre d’enregistrer leurs propres disques dans les grands centres. Impossibles les artistes qui désirent rester à Puvirnituq (comme Sikumiut) et qui peuvent même être entendus. Comme l’auraient dits Les Colocs, passe-moé la puck pis j’vas en compter des buts. Les artistes chanceux de cette compilation ont eus droit à cette chance et écoutez ce que ça donne!

Ok, assez de politique, et le disque vinyle? Ça reste une compilation, les chansons sont hautement inégales, certains des matériaux ont le vinyle comme source, d’autres proviennent de bandes maltraitées, d’autres ont eus droit à une conservation en tant que matériel d’héritage culturel notoire. Ce qui est certain, c’est que comme ils nous ont habitués, Light In The Attic ont fait un travail de qualité impeccable, ont donné le maximum aux chansons et nous ont fourni un disque digne de la prémisse de cette belle anthologie et digne d’un disque au double du prix. Ils ont toutefois modifié un peu la sonorité, on y reconnaît les années 60-80 mais ils ont fait un travail résolument moderne sur la qualité des pistes. D’aucuns diront qu’ils ont enlevé l’âme de certaines chansons, moi je trouve que dans le cas d’une telle compilation avec des qualités de tout acabit, produits aux quatre coins de l’Amérique, c’est de très bonne guerre que de normaliser dans un sonorité moderne, qui s’écoute bien de A à Z. La gravure est silencieuse, impeccable, les chansons sont belles, amples, la sonorité, légèrement numérique, ne déplait absolument pas. Ils ont fait ce projet avec passion et déférence, ça paraît. Un jour, on aura peut-être droit à un volume 2 et un spécial avec les artistes du Wapikoni Mobile! Je les souhaite de tout mon cœur!

Réimpression Compilation 2016: Minor Threat

Le mouvement Straight Edge revient nous voir sur cet album punk rock, réédité pour notre plus grand plaisir.

Album: Minor Threat
Artiste: Minor Threat

Compilation de deux albums:
– 7″ Vinyle: Filler, Dischord 3 (1983)
– 7″ Vinyle: In My Eyes, Dischord 5 (1981)

Étiquette: Dischord Records
Dischord 12

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J’aime parler avec les passionnés. Hier, je passais chercher quelques disques chez Fréquences quand j’y rencontrai un passionné de musique punk hardcore de passage à St-Hyacinthe pour aller écouter un spectacle au Bar l’Anti avec Pulse, Scars of Disgrace, Becoming the Bully, A Life Forsaken et Requiomend. J’ai demandé à Charles «si tu avais un disque à me proposer, ça serait quoi?» et j’en suis ressorti avec deux albums finalement: un album de Face To Face et celui-ci de Minor Threat. Continue reading “Réimpression Compilation 2016: Minor Threat”

Compilation 2013: Music For Dancefloors: The KPM Music Library

Ok, je l’avoue, je me fais plaisir en faisant une «critique» de cet album! C’est probablement un de mes disques préférés.

Album: Music For Dancefloors: The KPM Music Library

Compilation

En Test: 2013 Vinyle double

Étiquette: Strut Records
STRUT106LP

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Ceci est de la musique préenregistrée [library music]. Supposons que vous avez besoin d’une pièce de musique pour votre film, la scène où les protagonistes se réveillent heureux de la vie, vous allez piger dans cette librairie de musique la chanson Morning 1, vous payez les droits et off you go! La meilleure description qu’on peut en faire, c’est que c’est l’enfant riche de la musique de fond [Muzak]. Ça veut dire qu’on a droit à des titres fort descriptifs comme Assault Course, Swamp Fever, Incidental Backcloth No. 3, composés par des musiciens de studio, enregistrés avec des musiciens de studio. C’est une capsule musicale et télévisuelle de fin 60 au début 80. Continue reading “Compilation 2013: Music For Dancefloors: The KPM Music Library”

Compilation RSD2016: Wake Up You! Vol. 1

Parfois au RSD on nous sort des trucs étranges, des pièces qui peuvent parfois être d’anthologie, parfois passer dans le beurre. C’est le cas de la compilation de rock nigérien Wake Up You!, produite par Now-Again et fournie avec un livre.

Album: Wake Up You! The Rise and Fall of Nigerian Rock Vol. 1

Compilation

En test: 2016 Vinyle double

Étiquette: Now-Again
NA 5120

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Vous pouvez aussi obtenir le vinyle du volume 2. Il est possible d’obtenir les disques en éditions sans le livre ou de faire une commande spéciale pour toute la collection.

Quand on parle de texte de pochette (liner notes), habituellement on ne parle pas d’un livre de 100 pages! Et pourtant, si on achète l’édition limitée, c’est ce qu’on va avoir! Le questionnement est de savoir si ce livre vaut les 30$ d’extra envers la version avec uniquement les disques mais ça c’est un questionnement purement philosophique. Pour ceux qui désirent en savoir plus sur ces groupes musicaux dans le microcosme d’un pays et d’une région en guerre, c’est presque indispensable. Continue reading “Compilation RSD2016: Wake Up You! Vol. 1”

Compilation RSD2015: The Rough Guide to Bollywood Disco

Avec le Record Store Day qui s’en vient dans 40 jours, c’est l’heure de commencer à faire le tour des disques et collections des années précédentes.

On débute avec une collection qui me passionne, les Rough Guide.

Album: The ROUGH GUIDE to Bollywood Disco

Compilation

En Test: 2015 Vinyle

Étiquette: World Music Network
RGNET1327LP

Fouiller dans la collection de ROUGH GUIDE disponible chez Fréquences

Les Rough Guide sont des parcelles stylistiques, des éléments qu’on ne retrouvera nulle part ailleurs. Ce sont des thèmes mondiaux sans préjugés, des styles de danse, des styles musicaux, des éléments culturellement influents, des objets de curiosité. World Music est réputé pour sortir ses versions vinyles lors des Record Store Day à travers les années. L’an passé, ils avaient exagéré avec près d’une dizaine de sorties. Souhaitons qu’ils mettent un peu la pédale douce cette année. Ceci étant dit, avec une collection de plus de 150 disques, je peux les comprendre de désirer sortir un peu de ces perles sous vinyle.
Continue reading “Compilation RSD2015: The Rough Guide to Bollywood Disco”

Compilation 2013: I Am The Center

Normalement, lorsque je parle de patchouli, vous comprenez bien entendu la connotation moins légale. Mais ici, je vous invite réellement à sortir vos parfums au patchouli pour vrai!

Album: I Am The Center, Private Issue New Age Music in America, 1950-1990

En test: Coffret Vinyle 2013

Étiquette: Light In The Attic
LITA 107

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C’est ma deuxième critique sur les disques Light In The Attic, la première étant pour une coproduction toute aussi éclectiqueJe suis un fan de Light In The Attic, une étiquette qui a eue son lot de productions modernes, mais qui est dorénavant surtout connue pour ses rééditions de musique oubliée, de disques habituellement délaissés par les mélomanes, de groupes louches ou de concepts qui sont moins vendeurs en apparence. Mais en faisant de tels produits, ils se démarquent visiblement du lot. Non seulement ils osent produire ce que les autres n’oseraient jamais produire, mais ils le font avec une attention du détail incroyable. Continue reading “Compilation 2013: I Am The Center”

2016: Compilation: Lagniappe Sessions Vol. 1

Comme ils le disent dans le livret du disque, c’est éclectique. Qui dit qu’un disque doit être une épopée? Qui dit qu’un disque ne doit être qu’un seul style musical?

Lagniappe Sessions Vol. 1Album: Lagniappe Sessions Volume 1
Compilation

En test: 2016 Vinyle Or

Étiquette: Aquarium Drunkard, Light In The Attic
AQD 001, LITA 155

Ce disque était une édition limitée du RSD 2016. Il n’est plus disponible chez Fréquences.

Parfois, on essaie d’acheter des disques au Record Store Day sur un coup de tête. Parfois, ça ne marche pas, mais parfois on fait des découvertes géniales. C’est certain que Light In The Attic nous a habitués à des productions géniales… mais on ne sait jamais! Continue reading “2016: Compilation: Lagniappe Sessions Vol. 1”