Réédition 1998/RSD2018: Bass Communion – Bass Communion

Le grand projet ambiant de Porcupine Tree!

Album : Bass Communion (1er album)
Artiste : Bass Communion

V.O. : 1998; CD; 3rd Stone; STONE036CD

En Test : 2018 RSD; Vinyle double 180g en encart

Étiquette : Hidden Arthi-art9lp

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Steven Wilson est un des grands musiciens de la scène progressive de notre temps. Figure de proue du groupe Porcupine Tree, en tant que compositeur, chanteur et multi-instrumentiste, il est aussi présent sur une douzaine de sous-projets, incluant entre autres No-Man, son premier duo trip-hop, et collaborateur avec le groupe black métal Opeth. Mais un de ces projets de longue date qui retient le plus l’attention est un groupe solo, Bass Communion, où Steven Wilson passe ses états d’âme d’ambiance, de drone et de musique du monde.

On est loin d’une musique ambiante où, selon la formule de François Pérusse, le musicien est endormi sur le clavier et se tourne une fois de temps à autre. Les albums de Bass Communion sont des compositions complexes, où la musique prend le temps d’apparaître et disparaître en mouvements inspirés de la musique drone. Ce premier album, réédité pour la première fois en vinyle pour le Record Store Day, est un de ses chefs-d’œuvre. On a droit à une ambiance complexe, débutant d’une façon presque actuelle, difficile, improvisée pour la première face, avant de commencer à se laisser submerger. C’est d’ailleurs drôle de penser pour un groupe se nommant Bass Communion que le premier disque est presque dépourvu de basse, la chanson Orphan Coal de la face C ayant son seul mouvement où cette dernière est présente dans une section de quelques minutes faisant penser à du Bill Laswell. Pour cette édition spéciale RSD, on a droit à une formule étendue avec la chanson No News Is Good News, ajoutée avant la finale. Chanson composée en 2000 et ayant comme point central une composition jouée sur un oud.

Côté qualité, je me posais la question comment ils allaient faire pour entrer le disque sur vinyle sans tomber dans une qualité approximative pour la finale, à vingt-cinq minutes, avec une bonne quantité de basses et d’aigus en sostenuto. Passons rapidement les trois premières faces, avec une excellente qualité, une gravure impeccable sans aucun bruit de fond (en fait, le seul bruit de fond apparent est sur Shopping, l’introduction, et elle est voulue!) Et pour la quatrième face de vingt-cinq minutes, il y a une coupure des très hautes fréquences par vagues, ce qui permet de conserver la qualité au maximum tout au long de la pièce musicale, au détriment de certains harmoniques. Somme toute, je suis vraiment heureux de la qualité de l’album double, qui va se retrouver dans ma rotation habituelle. Une très belle édition qui s’écoute avec plaisir renouvelé!

On achète si on aime Magic LanternCarbon Based LifeformsPhilip GlassArvo Pärt.

1981/85 vs 2012 vs 2014: Iron Maiden – Killers et Live After Death

Cinq disques en comparatif. Trois Killers: la version originale (canadienne) de 1981, la version picture disc de 2012 et la version 180g de 2014. Deux Live After Death: la version 1985 et la version 180g de 2014. Et même les versions numériques de 1998 en prime! Mega-critique pour mega-classiques-heavy-metal!

Iron Maiden - Killers (1981)Album: Killers
Artiste: Iron Maiden

V.O. En Test: 1981 Vinyle, Harvest (Canada), Capitol Records, EMI Records
ST-12141

En Test: 2012 Picture Disc Vinyle, EMI (UK)
50999 972933 1 6

En test:  2014 180g Vinyle, Parlophone (Europe)
2564625242

Version numérique: Remaster de 1998

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Iron Maiden - Live After Death (1985)Album: Live After Death
Artiste: Iron Maiden

V.O. En Test: 1985 Vinyle, Capitol Records, EMI (Canada)
SBBA 12441

En Test: 2014 180g Vinyle, Parlophone (Europe)
2564624865

Version numérique: Remaster de 1998

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Iron Maiden - Killers et Somewhere In TImeJ’aime parler Maiden avec mes amis fanatiques de Hard Rock et de Métal. C’est un groupe universellement apprécié, mais dont chaque personne a une période préférée. Certains vont dire que les deux premiers albums sont les seuls vrais albums de Maiden (avec Paul Di’Anno), et qu’ensuite (Avec une influence grandissante de Birch et de Dickinson au sein du groupe), c’est commercial. D’autres vont dire que les vrais bons albums sont les trois suivants avec Number of the Beast, Piece of Mind et Powerslave, pour leur côté pleinement assumé. D’autres vont dire Somewhere In Time pour le côté unique et expérimental. Ou leurs spectacles fous. Ou encore les albums plus récents. Tous les rockers, tous les métalleux aiment la madonne de fer; personne n’est d’accord sur la période. C’est un peu comme Genesis, soit tu es prog et le seul bon Genesis est avec Gabriel, soit tu es pop et le seul bon Genesis est avec Collins. Ou tu es comme moi, et tu te fous bien de ce que les autres aiment, et tu aimes (presque) tous les Maiden et les deux périodes de Genesis. (Ok je suis partial aux cinq premiers de Maiden et j’aime mieux la période pop de Genesis 😉 Mais chut!) Continue reading “1981/85 vs 2012 vs 2014: Iron Maiden – Killers et Live After Death”