Les plus mieux de 2012 en rafale: 2e partie!

Bob Chance – It’s Broken

Voici l’anomalie des plus mieux de 2012! Disons que Bob Chance, le chanteur et sex-symbol à la voix country a voulu se faire un album disco en 1980. Ce sont les mélanges d’éléments hétéroclites qui donnent du sens à cet album et il nous a fait danser jaune plusieurs fois au cours de l’année.

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Les plus mieux de 2012 en rafale: 1ère partie!

2013 déjà… Voici en version abrégée, mais efficace les plus mieux de 2012 qui n’ont pas encore vu le jour et qui poussent pour devenir des «stars» du blogue.

Black Breath – Sentenced To Life

Du métal, du vrai. Des vrais poils qui ramènent le métal aux bases. Difficile à croire, ils le font aussi évoluer… un ti-peu. On entends du bon vieux Entombed, Cathedral, Motörhead et du petit hardcore. Sans contredit, le disque de char et de violence de 2012.

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Les plus mieux de 2012: Bill Fay

Le cas classique du musicien perdu, oublié qui refait surface avec un petit bijou. Il y en a 1 ou 3 par année et en 2012 c’était au tour de Bill Fay et non de Paul Daraîche. Tout sauf un engouement alimenté par la nostalgie, qui elle vend si bien de nos jours, Life Is People est la suite logique de ses trois autres albums parus il y a 40 ans déjà! Encensé par Jeff Tweedy de Wilco, ce qui est toujours bon signe, monsieur Fay fait partie de ces grands auteurs-compositeurs-interprètes des années 70, dans le moule de Nick Drake, Bob Dylan, Lee Hazelwood, Harry Nilsson et j’en passe. Un talent de mélodiste indéniable jumelé à des textes de qualité et un album épuré aux sonorités très réconfortantes. Continue reading “Les plus mieux de 2012: Bill Fay”

Les plus mieux de 2012: LFO

Le premier album du duo au nom synthétique LFO a enfin été réédité en 2012. Le groupe va droit au but, de la grosse acid house froide utilisant les innovations du début des années 1990 pour la musique électronique. Frequencies, originalement paru en 1991, continue la vague de rééditions de classiques des pionniers du genre, comme l’année dernière avec Selected Ambient Works 85-92 d’Aphex Twin ou Innovator de Derrick May et cette année avec le premier album de Lego Feet et Biokinetics de Porter Ricks. L’équipe spatiale de LFO a sa propre touche, caractérisée par des bass drums répétitifs qui cognent, des mélodies de rayons laser à la Man Machine de Kraftwerk et quelques claviers ambiants semblables à ce que faisait Richard D. James. Ainsi, ils font partie des standards établis dans l’univers des planchers de danse planants et leur son devrait être exploré davantage par les groupes d’aujourd’hui. Continue reading “Les plus mieux de 2012: LFO”

Les plus mieux de 2012: Yann Perreau

Parmi le déluge d’albums médiocres de duos factices qui inondent la belle province depuis quelques années, voici enfin des collaborations artistiques sincères et imprégnées d’une grande sensibilité. À Genoux Dans Le Désir respire la chaleur humaine et la passion. Son enveloppe sonore se traduit par un mariage de pop viscérale très groovy habilement accompagnée de séquences et de quelques arrangements pour relever la sauce. Bref, très efficace. Contrairement à beaucoup d’albums québécois récemment parus, on ne sombre pas dans la morosité ni le dépressif. Le tout, sans oublier la touche personnelle de chacune des collaboratrices gravitant autour de la planète Perreau-Péloquin, dont entre autres: Marie-Pier Arthur, Ariane Moffatt et Salomé Leclerc. Dans toute sa désinvolture, Perreau s’abandonne sans pudeur en flirtant intimement avec les mots d’un Péloquin à la plume affûtée et toujours actuelle. Souhaitons que ce petit bijou soit mis en lumière lors du prochain gala de l’ADISQ.

Les plus mieux de 2012: Brian Eno

Méditatif et zen, Lux est le dernier le volet d’une trilogie qui fait suite à Discreet Music (1975) et à Neroli (1993), que Brian Eno qualifie de « Music for Thinking ». Il nous offre une pièce de 75 minutes séparée en quatre volets distincts, mais s’imbriquants avec une aisance toute naturelle les uns dans les autres. De singulières notes de piano, de violon et de guitare résonnent et bouclent avec une lenteur soigneusement hypnotisante donnant l’impression de s’enfoncer à l’infini dans le vide ou dans une «crack» de votre divan favori. Le vétéran compositeur, autant dans la musique pop qu’électronique, a encore réussi à repousser les limites avec cet opus et il fait sentir son influence magistrale au sein d’un univers musical où encore une fois, personne n’approche son génie. Continue reading “Les plus mieux de 2012: Brian Eno”

Les plus mieux de 2012: Six Organs Of Admittance

Six cordes, cibole!! Et oui, une autre pierre précieuse des plus mieux de 2012 qui était très attendue chez Fréquences. Ascent, le petit dernier de Six Organs Of Admittance, c’est le disque rock de l’année à faire  pâlir les costards de Don Cherry!? Ben Chasny (leader de l’Admittance, guitariste redoutable et ex-Comets On Fire) nous avait habitué à son typique folk psychédélique teinté de raga indien et d’une délicate touche électrique. Mais cette fois-ci, gare à vos fesses! Ascent est une véritable tempête électrique. Au yâbe le folk, excepté pour la douce «Your Ghost». Un drum, une bass (les 2 amis de Comets On Fire) pis des solos à faire exploser tes testicules. Pas de la masturbation de manche comme Youbi Mystreem là… Des envolées avec la pédale de fuzz dans le prélart pis des chansons de six minutes. Soulignons que Six Organs s’est fortement inspiré de guitaristes comme Robbie Basho et John Fahey. Ceci étant dit, le côté aérien est encore présent, mais pour les fans qui s’attendaient à un album méditatif, ce sera pour une prochaine fois. Crinque ça mon chum !!!!!!!!!! Continue reading “Les plus mieux de 2012: Six Organs Of Admittance”

Les plus mieux de 2012: Jeremy Steig

Flûte et jazz et funk! Bien sûr il y avait le monstre et maître du vent Roland Kirk plus académique et éclaté, le narcissique Herbie Mann plus tendre que tendre, la sublime Bobbi Humphrey plus Mizell Brothers que sans eux, mais le sous-estimé Jeremy Steig qui a aussi joué auprès de Tim Hardin avait ce petit je ne sais quoi d’audace funky. Cette session sur Blue Note, rééditée cette année avec brio, a du bon car elle vient sans le sirupeux de certains de ses autres albums. Épuration oblige, c’est principalement en trio avec Eddie Gomez à l’omniprésente contrebasse, Don Alias à la batterie ainsi qu’avec des apparitions de Sam Brown à la guitare que Steig livre un des très très bon disque de jazz ayant un flûtiste comme leader. Pour les impatients, l’introduction se termine à 1:20, mais vous manquerez toute l’essence! Continue reading “Les plus mieux de 2012: Jeremy Steig”

Les plus mieux de 2012: Bernard Adamus

Nul besoin de vous dresser le portrait total. Adamus était partout cette année, on l’a même vu sur les ondes de TFO! En passant, si vous n’avez pas TFO (chaîne franco-ontarienne) vous manquez sérieusement de l’ostie de bonne télé. Faudrait penser l’ajouter à votre forfait Vidéoway. Revenons à Bernard… Ce deuxième album plus en subtilité (textes et production), enrichi du clan Canailles et des racines folk-blues rurales en a satisfait plus d’un chez Fréquences. Autant du côté des disquaires que de nos clients en boutique et à l’étranger! En dessous ou dedans notre moule de chanson québécoise on entend avec une certaine joie les fantômes de Bukka White, Reverend Gary Davis, des bribes de l’Anthology Of American Folk Music d’Harry Smith et bien sûr l’aigre-doux cajun. La fameuse «sophomore slump» franchie les deux doigts dans le nez en CD pis en vinyle!

Les plus mieux de 2012: Du Zappa plein ton gros bas !!!

Laissez-vous guider par le lapin blanc au coeur de l’odyssée fantastique de Frank Zappa et de ses Mothers of Invention. Pour commémorer le vingtième anniversaire du décès d’un des plus brillants et prolifiques compositeurs de son époque, Zappa Records s’est déchaîné cette année en rééditant à prix absurde (enfin abordable ostie!) la quasi-totalité d’une discographie titanesque. 

Monsieur Frank Zappa était certes un des bonhommes les plus authentiques de l’histoire du rock. Génial ou masturbateur, hilarant ou ridicule, nul n’était  indifférent. Son humour et ses critiques sociales n’épargnaient personne. Politiciens ou stars du rock tous y passaient. Autodidacte et excellent guitariste, il consacrait en moyenne 18 heures par jour à la musique. On retrouve dans son oeuvre tous les genres musicaux importants qui ont vu le jour au cours du vingtième siècle. À l’adolescence, il s’intéressait déjà à la musique de Varèse et Stravinsky et n’a abordé le rock qu’une fois le cap de la vingtaine franchi. Que ce soit devant un orchestre classique, un big band ou un groupe de rock, Zappa a su faire ressortir le meilleur des musiciens qui l’ont accompagné du début de sa carrière en 1966, jusqu’à sa mort prématuré en 1993. Bon nombre de ses opus figurent aujourd’hui parmi les incontournables du rock et de la musique d’avant-garde.

Juste à temps pour le Boxing Day, voici quelques pistes pour bien vous orienter…

Zappa Rock: Freak Out! / Overnite Sensation / Apostrophe / One Size Fits All / Sheik Yerbouti / Zoot Allures

Zappa Jazz: Hot Rats / Waka Jawaka / Grand Wazoo 

Zappa Classique: London Symphony Vol.1-2 / The Yellow Shark

Zappa sur scène: Bongo Fury / The Best Band You Never Heard In Your Life / You Can’t Do That On Stage Anymore Vol.1 à 6 / Roxy And Elswhere Continue reading “Les plus mieux de 2012: Du Zappa plein ton gros bas !!!”