2019: Dream Theater – Distance Over Time

Le retour métal attendu de Dream Theater!

Artiste: Dream Theater
Album: Distance Over Time

En Test: 2019; Vinyle double; Édition limitée, disque noir

Étiquette: Inside Out; Sony Music
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Dream Theater est un des précurseurs du métal progressif et un des groupes dont le style a le plus été copié. On pourrait presque considérer que le groupe n’a pas de style tellement il ratisse large. Que ce soit du symphonique, du rock progressif, voire même du rock populaire, qu’il y ait des parties plus ambiantes (le Dream doit bien apparaître quelque part) ou émules de speed metal, c’est métallique à souhait. Commercial aussi avec tout ce qui peut déplaire aux « vrais » métalleux, soit le manque de chant guttural, les effets, les claviers, les guitares nettes. C’est vrai que le groupe est d’abord progressif, et ensuite métal. Mais que de les reléguer aux oubliettes serait une erreur majeure. Et juste pour les musiciens incroyables du groupe, ça vaut la peine de les écouter, sans compter les très bonnes compositions. C’est fait pour de grands stades. C’est épique, héroïque, fait pour le head banging, et fait pour idolâtrer les musiciens prodiges ; on s’imagine le spectacle de lumières sans même le voir !

Ça faisait plus de deux ans que le groupe de l’incroyable guitariste John Petrucci se ressourçait. Pas de spectacles, pas de tournées, pas de nouvelles. Jusqu’à, enfin, l’annonce d’une tournée et d’un nouveau disque. Ce disque est le digne successeur de tous les autres disques avec Mike Mangini aux percussions, soit un très bon disque, fait pour faire plaisir aux admirateurs (et faire découvrir le groupe à de nouvelles personnes), mais qui ne change pas radicalement la recette. Ce n’est pas leur Train of Thought de 2003 où ils en ont mis plein la vue à leurs admirateurs métalleux, mais ils quittent quand même le côté progressif pur des derniers albums pour s’aventurer côté métal sur certaines pièces, ce qui est vraiment le bienvenu. Et quelles bonnes compositions ! J’ai Paralyzed dans la tête depuis la sortie du disque.

Et côté vinyle, c’est un peu ce que je reproche à la majeure partie des albums métal, soit que c’est très violemment compressé, avec deux volumes : le volume à briquets et le volume de déchire. Les instruments se perdent un dans l’autre tellement ils désirent avoir la sellette. La gravure est très adéquate, mais comme le tout a été compressé en numérique auparavant, ça empêche d’avoir un attachement à la musique. La prochaine fois, ça serait vraiment cool que le groupe prenne le temps d’utiliser les services d’un des grands de la gravure vinyle, et non simplement le mettre sur disque avec le premier service de gravure disponible.

Qualité du vinyle : 6/10 — il y a le superbe kit avec Blu-Ray, considérez donc cette version qui est hautement satisfaisante à la place !