Réimpression 2017: The Chemical Brothers – Dig Your Own Hole

Une réimpression du disque de 1997. Rien d’enlevé, rien d’ajouté. Juste du gros gros rythme.

The Chemical Brothers - Dig Your Own HoleAlbum: Dig Your Own Hole
Artiste: The Chemical Brothers

V.O.: 1997 Astralwerks (Am.-N.)

En test: 2017 Vinyle double (Am.-N.) en réimpression

Étiquette: Freestyle Dust, Astralwerks
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C’est difficile de passer à côté d’un album ayant marqué une génération. En même temps que The Prodigy sortaient leur deuxième disque The Fat of the Land avec des pièces musicales chantées et plus trash et hard, The Chemical Brothers, leurs compatriotes de big beat, sortaient eux aussi leur deuxième album tout aussi incroyable avec Dig Your Own Hole.

Le disque original de 1997 était un disque double, dont la première face est enregistrée très fort, très jouissive, à dix minutes d’enregistrement. Les trois autres faces sont beaucoup plus ténues en volume, le matériel étant un peu moins de 20 minutes par face. Il aurait fallu avoir trois disques. La réimpression est exactement identique. Je ne m’étendrai pas sur ce sujet, c’est le même qu’en 1997, donc le même problème.

Pour la qualité de matriçage, ce disque double est superbe, il a du très bon son, beaucoup de basse, beaucoup de force, un très bon dynamisme. La première face peut être utilisée par des DJ avec sa qualité; les trois autres faces, un peu moins et sont très légèrement plus compressées dans leur son mais ça ne dérange en rien l’écoute. C’est bien évidemment digital et le volume est limité à 100% (pas de surprise ici) mais ce n’est pas du tout du Protools, c’est organique, ça respire et les instruments ne s’empilent pas un par-dessus les autres. On le remarque d’ailleurs avec le début de la chanson Setting Sun où les instruments restent au même volume malgré l’arrivée progressive des instruments, et ensuite la grosse basse entre en jeu, ne changeant en rien le reste de la musique. Excellent travail de Mike Marsh au matriçage, qui a été connu aussi durant ces années pour des milliers de gravures de disques, beaucoup de 12″, beaucoup de travail sur du disco, du dance, le premier album de Björk, Portishead et bien d’autres.

On pourrait dire de l’impression qu’elle est un peu brouillonne. Ça sent la réimpression rapide. Quelques taches sur le disque, de la poussière, les bordures du disque ne sont pas bien terminées. Mais en même temps, la qualité d’impression du matériel y est. Je vous recommande d’ailleurs de bien nettoyer le disque avant de le faire jouer, ça va faire toute la différence et peut-être éviter d’engluer votre aiguille.

Malgré le chipotage, je ne peux que donner une recommandation chaleureuse de ce disque! Il faut l’acheter soit pour le classique, soit pour la découverte d’un des grands du mouvement Big Beat. 20 ans déjà! Ouf!

On achète si on aime The Prodigy, Crystal Method, Orbital, Underworld, Fluke, Fatboy Slim.