Flûte et jazz et funk! Bien sûr il y avait le monstre et maître du vent Roland Kirk plus académique et éclaté, le narcissique Herbie Mann plus tendre que tendre, la sublime Bobbi Humphrey plus Mizell Brothers que sans eux, mais le sous-estimé Jeremy Steig qui a aussi joué auprès de Tim Hardin avait ce petit je ne sais quoi d’audace funky. Cette session sur Blue Note, rééditée cette année avec brio, a du bon car elle vient sans le sirupeux de certains de ses autres albums. Épuration oblige, c’est principalement en trio avec Eddie Gomez à l’omniprésente contrebasse, Don Alias à la batterie ainsi qu’avec des apparitions de Sam Brown à la guitare que Steig livre un des très très bon disque de jazz ayant un flûtiste comme leader. Pour les impatients, l’introduction se termine à 1:20, mais vous manquerez toute l’essence!
One thought on “Les plus mieux de 2012: Jeremy Steig”
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Sti que yé bon le flutiste des Beastie Boys!