Méditatif et zen, Lux est le dernier le volet d’une trilogie qui fait suite à Discreet Music (1975) et à Neroli (1993), que Brian Eno qualifie de « Music for Thinking ». Il nous offre une pièce de 75 minutes séparée en quatre volets distincts, mais s’imbriquants avec une aisance toute naturelle les uns dans les autres. De singulières notes de piano, de violon et de guitare résonnent et bouclent avec une lenteur soigneusement hypnotisante donnant l’impression de s’enfoncer à l’infini dans le vide ou dans une «crack» de votre divan favori. Le vétéran compositeur, autant dans la musique pop qu’électronique, a encore réussi à repousser les limites avec cet opus et il fait sentir son influence magistrale au sein d’un univers musical où encore une fois, personne n’approche son génie.