Les plus mieux de 2012: Benjamin Grosvenor

Ben oui du classique en 2012!? Pis oui c’est un prodige et encore ben oui il mérite l’attention qui lui est consacrée récemment (plus particulièrement en Europe), mais les talents générationnels de la sorte tel Argerich et Ashkenazy doivent être salués et surtout écoutés. Bien sûr, il est encore très loin d’un Rubinstein ou d’un Richter, mais son potentiel est énorme, compte tenu qu’il est âgé de seulement 16 ans et qu’il possède déjà une virtuosité technique hors du commun. En s’attaquant aux «Scherzos» de Chopin et au sublime «Gaspard de la nuit» de Ravel il démontre clairement un désir pour une musique sentie, interprétée avec passion et intériorité et non pas dominée par une froide succesion de prouesses techniques. Un disque sublime qui a tellement meublé notre automne. En plus, Benjamin porte le noeud papillon ce qui lui fait gagner des points!